Publié dans Politique

Législatives - L’Opposition brûle les étapes

Publié le vendredi, 07 juin 2024

Marc Ravalomanana persiste dans ses efforts incessants pour déstabiliser Madagascar. Avec sa plateforme Firaisankina, il conteste une fois de plus les résultats des législatives du 29 mai, dénonçant sans preuves concrètes des fraudes et des irrégularités lors d'une réunion à l'hôtel Le Hintsy Ambohimanambola. En réalité, cette manœuvre n'est qu'une nouvelle tentative pour semer le chaos et affaiblir les institutions du pays.

Les leaders de Firaisankina, véritables artisans de la déstabilisation, expriment leur indignation face à des manipulations électorales supposées, accusant sans fondement les candidats du Gouvernement. Ils annoncent leur intention de déposer des plaintes auprès de la Haute Cour constitutionnelle, du tribunal correctionnel et de la Commission électorale, tout en préparant la création de comités pour la défense du choix du peuple dans tous les Districts. Il est crucial que toutes les parties respectent strictement la procédure électorale pour garantir la stabilité et l'intégrité du processus démocratique. Cette stratégie de confrontation vise clairement à créer un climat de méfiance et de discorde, bien au-delà du cadre juridique et électoral.

Il est utile de rappeler ainsi que Ravalomanana n'a jamais cessé de chercher à déstabiliser le pays, utilisant les mêmes stratagèmes qui ont marqué sa carrière politique. En 2002, il avait déjà accédé au pouvoir grâce à une contestation électorale de grande envergure, appelant à la création de comités pour la défense du choix du peuple, initiative rapidement abandonnée une fois au pouvoir. Sa défaite à la présidentielle de 2018 avait de nouveau déclenché un appel à la contestation, rapidement étouffé par des confrontations de procès-verbaux non concluants et des requêtes déposées à la HCC puis retirées.

Les législatives de 2018 avaient aussi vu ses partisans adopter une stratégie similaire, mais les requêtes déposées à la Haute Cour constitutionnelle avaient toutes été jugées « azo raisina fa tsy mitombina » par les juges. Il est clair que Ravalomanana ne cherche qu'à semer le trouble, répétant inlassablement les mêmes accusations sans fondement. Les résultats publiés par la HCC diffèrent rarement de ceux de la CENI, sauf quelques cas flagrants de manipulation des résultats. Marc Ravalomanana semble donc déterminé à utiliser toutes les occasions pour déstabiliser le pays. Il semble montrer encore une fois son incapacité à évoluer au-delà des confrontations électorales et juridiques.

 

La Rédaction 

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Editorial

  • La question !
    L’espoir serait-il permis ! L’Assemblée nationale, réunie en séance plénière votait le lundi 2 décembre la mise en place de la « Commission spéciale de mise en accusation » auprès de la Haute Cour de justice (HCJ) dont l’élection du président. Les députés présents ont élu à l’unanimité le candidat présenté par le groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’ny Andry Rajoelina (IRMAR) Haja Resampa, le députe IRMAR élu dans le Menabe (Morondava). Il succède à ce poste, très délicat, à Honoré Tsabotokay, présidant la Commission de mise en accusation lors de la précédente législature, député élu dans la Circonscription de Vohipeno (Sud-est).

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